Code de la route : 3 conseils pour le réussir du premier coup

Quand on passe le permis de conduire, la partie théorique est bien souvent la plus difficile pour beaucoup de futurs conducteurs : le code de la route. Parsemé d’embûches, il nécessite un entraînement rigoureux et de la méthodologie pour s’assurer une réussite au premier coup.

Voici nos 3 conseils pour faire du Code de la Route un succès, dès votre premier essai.

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Conseil n°1 : mesurez votre progression avec des conditions proches de l’examen réel

Il est facile de trouver des Codes blancs en ligne : exercez-vous dans les mêmes conditions que celles de l’examen réel !

Il est important de pouvoir s’entraîner dans un contexte identique, avec un déroulement chronométré. Cela vous permettra de vous habituer à cette contrainte, et de limiter votre niveau de stress le jour de l’examen. Il existe des services de code de la route gratuit en ligne, permettant de se mettre en situation d’examen. C’est le cas du site En Voiture Simone, qui offre ces possibilités sur de multiples supports : ordinateur, smartphone ou tablette !

Il n’est pas nécessaire de mesurer sa progression trop souvent : cela pourrait vous décourager si au début, cette dernière n’est pas aussi grande que vous ne l’espériez. Enfin, analysez les questions auxquelles vous ne répondez pas toujours correctement : cela vous permettra de cibler vos révisions, et d’accentuer les efforts sur vos faiblesses. Retenez d’ailleurs que la majorité des erreurs commises viennent souvent des mêmes types de questions pièges !

Code de la route : 3 conseils pour le réussir du premier coup

Conseil n°2 : apprendre avec méthodologie !

Comme toute leçon que vous devez apprendre, le Code de la Route demande une certaine assiduité pour être assimilé et enregistré. La lecture du livret constitue bien entendu la toute première étape de votre apprentissage.

Faire preuve de méthodologie va avant tout dépendre de votre capacité à enregistrer l’information, et de la façon dont votre cerveau peut apprendre le plus efficacement. Chaque personne possède à ce sujet ses propres facilités d’assimilation :

  • la mémoire visuelle
  • la mémoire auditive
  • la mémoire kinesthésique

Si vous avez cette faculté d’enregistrer plus aisément les informations via des schémas, des tableaux ou des images, alors votre mémoire est avant tout visuelle.

Si au contraire, il vous est nécessaire de réciter à haute voix ou réécouter en vidéo ou audio pour assimiler les leçons, alors votre mémoire est avant tout auditive.

Enfin, si votre mémoire fonctionne au mieux quand l’apprentissage fonctionne par l’expérience, l’émotion ou le ressenti (par exemple à partir d’anecdotes ou de récits, ou encore en rattachant certains éléments de la leçon à des manipulations d’objets, des couleurs ou des sons), alors votre mémoire est de type kinesthésique.

Connaître son type de mémoire permet d’optimiser la phase d’apprentissage et de faciliter l’appréhension des données et informations nécessaires le jour de l’examen.

La fréquence d’apprentissage revêt également une grande importance : il ne sert à rien d’enchaîner des heures et des heures à apprendre bêtement, car votre cerveau n’arrivera pas à enregistrer toutes les informations de manière efficace.

Il existe de nombreuses méthodes pour ce faire : la plus efficace d’entre elles fait appel à ce que l’on appelle la courbe d’Ebbinghaus. Créée par le père fondateur de la psychologie expérimentale de l’apprentissage, la courbe d’apprentissage demande d’étaler de manière exponentielle dans le temps les phases de révision d’un concept ou d’une leçon. Concrètement, elle consiste à revoir une leçon apprise 10 mn après le premier apprentissage, puis 1 jour après, puis 7 jours, puis 30 jours après.

Cette méthodologie, couplée à des fiches de révision adaptées à votre propre type de mémoire, vous permettra de maximiser la phase de rétention des informations du Code de la Route.

Conseil n°3 : Ne vous laissez pas avoir par les questions pièges !

Il existe un certain nombre de questions posées à l’examen du Code de la Route, qui rassemblent l’essentiel des erreurs commises par les candidats à l’épreuve. Ces questions se retrouvent majoritairement sur les sujets suivants :

  • les dépassements : se glissent souvent des pièges dans ces questions, qui tombent systématiquement le jour de l’examen ! Il vous faudra donc bien veiller à observer les traçages routiers (lignes continues notamment) ainsi que les rétroviseurs.
  • les questions relatives aux vitesses de circulation : très souvent sur ces questions, plusieurs réponses sont possibles (puisque l’on peut aussi rouler à 70 sur une route limitée à 90 par exemple), et de nombreux candidats se font avoir !
  • les questions relatives aux équipements et à l’entretien du véhicule : il n’est pas rare que les élèves fassent quelque peu l’impasse sur ces points techniques, alors qu’ils ressortent toujours dans les questionnaires. C’est une erreur à ne pas faire !
  • les questions sur le stationnement alterné : un grand classique !
  • les questions sur les feux des véhicules : feux de position, feux de croisements, pleins phares, antibrouillards avant et arrière, vous devrez impérativement maîtriser ces éléments essentiels de la conduite, pour réussir le jour du Code.

Une méthode, pour chaque question, consiste à suivre 4 étapes simples avec méthodologie :

  1. Observer le visuel avec assiduité (signalisation, conditions météo, rétroviseurs, etc.)
  2. Analyser les réponses possibles une à une, indépendamment
  3. Décider quelles réponses sont valables pour la question
  4. Répondre en conséquence

Avec cette méthode, vous éviterez les oublis sur les questions à choix multiples, et ne laisserez passer aucune erreur.

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